Let You Love Me de Kennedy chez &H


 Gérer la carrière du musicien le plus prometteur de la décennie, Bristol sait le faire  : c’est son métier.  Mais résister au désir magnétique qui les lie, ça, c’est sa hantise.

Bristol doit se rendre à l’évidence  : huit ans après la semaine magique qu’elle a passée avec lui, Grip, le meilleur ami de son frère, n’a rien perdu de son talent, ni de son charme. Celui qui composait pour sortir de la misère des ghettos est devenu l’un des plus grands espoirs du hip-hop, et la tentation incarnée. Irrésistible, envoûtant et désormais célèbre, il a réveillé d’un simple regard les sentiments vertigineux qu’elle a longtemps réprimés. Elle a toujours su qu’il réussirait. Tout comme elle a toujours su que leur relation n’avait aucun avenir. Mais aujourd’hui, c’est elle, Bristol, qui va devoir manager sa carrière. Tout en cachant les sensations explosives que Grip provoque encore en elle. Son défi  : rester professionnelle. Son problème  : Grip n’a aucune intention de renoncer à elle…

Auteur: Kennedy Ryan

Editeur: &H

Parution: 17 juin 2020


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+ Grip est pour moi le point fort de ce roman. Le personnage est passionné et passionnant. On a envie de le suivre jusqu’au bout du monde, de le soutenir, de l’encourager, de le prendre dans nos bras, de déplacer des montagnes avec lui. Grip sait ce qu’il veut et fait tout pour l’avoir, quitte à attendre encore et encore, à prouver un million de fois qu’il est la bonne personne. Le jeune homme est charismatique et sensuel, « sexy chocolat » !


- A l’inverse, j’ai détesté le personnage de Bristol. Son passé et son bagage familial ne justifient pas, à mes yeux, le comportement qu’elle a avec Grip. Outre le fait qu’elle le rejette, et ce souvent avec une énorme violence psychologique, elle se permet de s’insinuer dans sa vie privée. Elle le manipule, souffle le chaud et le froid en ne prenant en compte que ses propres états d’âme. La fin du roman me la rendra un peu plus sympathique, mais ne changera rien à mon avis général sur le personnage.


+ / -  La première partie du roman, que j’appellerai « le jeu du chat et de la souris », est centrée sur la formation du couple Bristol/Grip. Cette phase est bien trop longue… J’ai eu l’impression que les deux protagonistes n’arriveraient jamais à se trouver, alors qu’il est évident qu’ils sont faits pour ne faire qu’un. Cette partie correspond à 70% du roman.

Une fois les choses posées arrive enfin « l’action ». Même si il est très simple de trouver le pot aux roses, l’histoire est plaisante et fonctionne. Petite note, je ne sais pas comment Bristol a fait pour ne pas trouver elle-même la solution pour résoudre le plot… C’était tellement évident ! Bref j’ai vraiment aimé cette partie car elle met en lumière plusieurs thèmes  sociaux d’actualités ou tabous. En voici quelques exemples : le couple mixte (comment est –il perçu par la communauté qu’elle soit blanche ou noire), les délits des cols blancs (comment l’argent peut faire tourner la tête et pousser jusqu’aux extrêmes –viols, agression, corruption de juges pour assouvir sa vengeance), les familles déconnantes, …


+ Je peux reprocher beaucoup de choses à ce roman, mais je ne peux pas lui retirer une chose, la plume de Kennedy Ryan est faite pour parler d’amour. L’auteur a fait chavirer un nombre incalculable de fois mon petit cœur lorsqu’elle fait intervenir Grip. Des étoiles pleins les yeux et des papillons dans le ventre, je voyais le personnage me dire ses mots doux. Bonheur…