Récap' chroniques mangas n° 03 - Mai 2021

Voici le "petit" récap manga du mois de mai 2021. Il n'y en aura qu'un seul ce mois-ci car la vie a fait que je n'ai pas eu le temps d'en faire plus mais le rythme de 2 par mois devrais arriver dès le mois de juin si tout va bien. 

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 Les mangas basés sur le sport reviennent en force. Aujourd'hui je vais vous parler de "En garde!"
Tout d'abord j'étais vraiment contente de découvrir un manga sur l'escrime car ce n'est pas monnaie courante. Je ne connais que peu ce sport j'ai donc appris pas mal de choses avec ce tome.
L'auteur nous donne quelques infos sans nous noyer sous la technique ou le vocabulaire spécifique. Ça c'est vraiment appréciable.

L'histoire est sympa et amusante bien qu'en toile de fond on retrouve les méfaits du harcèlement scolaire et des commérages.

L'héroïne est déjantée! Je l'aime beaucoup. Elle agit avant de réfléchir mais sans mauvaise intention et toujours avec le cœur. Elle a de la repartie, elle ne se laisse pas marcher sur les pieds, elle est fougueuse mais aussi sanguine. Bref un cocktail détonnant !

Les personnages secondaires sont aussi vraiment intéressants. Ils donnent de la profondeur à l'histoire. J'ai beaucoup aimé le passage sur "les apparences sont trompeuses ".
Ils sont aussi des vecteurs d'humour et d'amitié.

Dès ce premier tome on sent que l'escrime va énormément apporter à Chika. Les bienfaits du sport sur les plans métal, social et physique semblent être le file conducteur de l'histoire.

"En garde!" est un manga bienveillant et positif. 

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Cette série est toujours aussi difficile à lire car elle est le miroir quelque peu déformé, mais malgré tout réaliste, de notre société.

Dans ce 3ème opus, la mangaka nous guide vers un nouvel axe de réflexion: les parents. Soit, on sait déjà que nos parents influencent notre devenir. Ce n'est pas une révélation. Mais ce qui est intéressant avec ce 3ème tome est qu'il nous met cette réalité en pleine tête, sans détour. Car l'influence peut donner le meilleur, comme le pire...
Découvrir le noyau familial de Kanae est éprouvant. A nouveau on souffre pour la jeune fille. Une nouvelle empathie se développe et ce malgré les autres passages où son comportement est border line. À nouveau, on a plus ou moins envie de l'excuser. C'est une ambivalence vraiment déroutante.

On découvre aussi dans ce tome les dérives amenées par le mal-être et le rejet. La mise en avant de la boulimie comme réaction "doudou" est vraiment pertinente et j'espère fera réfléchir les lecteurs.

Shiruka Bakaudon nous montre aussi que l'on peut rapidement passer de personne dans un groupe à personne en marge. Elle illustre ses propos par deux cas différents. Ça fait peur car on voit bien que la rébellion, dire ce que l'on pense ou craquer n'est pas permis. Il faut mieux surfer sur la vague...
Être différent et bienveillant seraient des tares. Soit c'est une réalité, je connais bien cela de par mon passé et mon métier, toutefois j'ose espérer un meilleur futur pour la jeune génération. Ce manga est peut être là pour ça, faire bouger les choses. Je l'espère.

J'ai hâte de découvrir la suite et de voir comment vont évoluer tous les personnages. On sent que les tensions montent. C'est explosif. Qu'elle sera l'étincelle ? 


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Ce tome est beau. Juste beau.
Il est une parenthèse dans l'histoire du vaisseau. Il nous raconte l'histoire d'un passionné privé de sa passion après s'être trop impliqué sans limite.

L'accompagnement de Mika rend l'histoire encore plus forte car il est le seul capable de comprendre son maître. Toutes leurs interactions sont fortes, émouvantes.

J'ai aimé la trame de ce tome qui nous montre qu'il faut aller au bout des choses pour être apaisé. Le temps n'efface rien. L'action apaise. Par action,bien entendu, je ne vous demande pas de frapper une personne...

Ce tome est fort et intense. L'action nous emporte dans l'histoire. L'histoire nous emporte dans l'intime.
Nous nous intégrons encore plus au monde de "Drifting Dragons".  

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Quand on me parle revisite de contes je suis toujours partante, je ne pouvais donc qu'être motivée par cette sortie Pika.

Et je dois dire que je n'ai pas été déçue car outre le graphisme parfois un peu brouillon mais qui peut trouver sa justification dans la folie de l'univers et l'action, ce premier tome est génial !

Les personnages collent aux contes originels mais aussi aux adaptations Disney tout en étant singulièrement originaux. Le personnage d'Alice est capricieux et égocentrique, Snow White est douce et introverti, le chapelier n'est pas si fou que cela et humain, etc...
J'ai adoré découvrir leurs identités et leur façon de penser. J'ai tellement envie d'en apprendre plus!!!!
Et je vous le dis de suite je suis team #miroir !

L'histoire est bien amenée et bien menée. Alice est un loser (mdr oui c'est gratuit) qui n'arrive pas a reprendre le pouvoir au roi rouge. Snow doit l'aider dans sa quête du trône. Mais rien est simple dans le monde d'Alice (qui n'est pas celui de Snow), tout est à l'envers... la logique est illogique mais pourtant logique.
J'ai hâte de voir comment l'histoire va être développée.

Les caract design sont superbes. Très travaillé. Les couleurs (pour les illustrations en couleurs) sont parfaitement pensées. Les costumes sont fantastiques entre légende et steampunk.

Pika nous propose là encore une perle humoristique, mais ne vous y laissez pas prendre... derrière la légèreté du ton des thèmes plus profonds comme la différence ou le genre sont abordés subtilement. Affaire à suivre de près !!!
  

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  Je dois dire que mon avis sur ce tome est assez mitigé.

La 1ère chose est que ce tome est vraiment très mou et lent. Même les passages avec de "l'action" étaient mous... Je ne sais pas comment vous décrire ou expliquer cela...

Ensuite cet opus tourne en grande partie autour de la jalousie. Et je dois avouer que cela m'a déplus. Je conçois que l'on puisse être jaloux à cause de tel ou tel geste ou comportements mais là c'est systématique. Au point que Ruriko, principalement, en devient désagréable.

Pour contrebalancer ces points négatifs il y a l'évolution senaristique autour de la maladie de Kei que je trouve vraiment intéressante et bien amenée. Je ne m'attendais pas à ça.
Il y a aussi la maturité dont fait preuve Ruriko vis-à-vis de son ancien harceleur.

Le graphisme est toujours aussi beau. Les traits fins servent totalement la douceur de l'histoire.

J'ai hâte de lire le 3ème tome car j'ai envie de me dire que ce second tome est un peu un accident dans la saga... 

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 Ce manga est tout mignon malgré un background plutôt lourd.

La première chose qui m'a séduite... LES CHATS!!!!! Enfin mi-chat, mi-enfant. Puis derrière ces petits êtres mignons on découvre un mythe, des vies, des personnes. La mangaka nous capte grâce à un animal qui parle à beaucoup (si si ne niez pas je sais que vous aussi vous aimez les vidéos de chatons) puis nous embarque dans son univers et son folklore. Ce tome est clairement introductif, j'ai vraiment hâte de voir le développement choisi par l'auteur.

Les personnages ne sont vus que superficiellement mais ce n'est pas gênant. Le principal est là. De plus ne pas trop en savoir motive à lire les tomes suivant. Je veux vraiment en apprendre plus sur la grand-mère par exemple.

Le graphisme est signé et énergique. On est vraiment dans le mignon sans toutefois tomber dans le manga "trop" mignon. Les décors sont simples et nous embarquent dans un Japon rural qui fait envie. 

 

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Ce tome.... PAPILLONS DANS LE VENTRE TIME !!!!!!!!

Ce tome est doux et pétillant. On retrouve avec bonheur notre trio du club de volley. Le triangle amoureux, avec pour le moment un amour à sens unique, se dessine de plus en plus. On sent que l'élément perturbateur est en place mais j'avoue que je ne sais pas encore comment il va faire exploser l'intrigue. En même temps, il est trop mignon cet élément 🥰.

Les scènes ultra mignonnes et romantiques se succèdent sans qu'on en fasse une overdose. Les personnages sont touchant dans leur découverte de l'amour et du rapport aux autres.
Seule parfois notre petite héroïne me tape sur les nerfs. Elle interprète trop les choses sans prendre de recul... C'est parfois fatiguant.

Le graphisme est toujours aussi propre et fin. Les nombreux décors permettent de totalement visualiser les scènes et de ce plonger dans un Japon contemporain. (Je veux vivre près d'un cour d'eau!!!! Je veux un festival !!!!)

J'ai vraiment aime ce second tome, il a fait fondre mon petit cœur. Mais maintenant que tous les éléments sont en place... place au drame !!!! Enfin j'espère 😝. 

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J'ai vraiment été heureuse de retrouver l'univers décalé et un peu fou d'Iruma.
Comme pour le premier tome pas mal de passages m'ont fait sourire. L'humour est toujours le moteur la série toutefois, on sent poindre quelques questionnements plutôt intéressants.

Iruma se fait petit à petit sa place. Il rencontre de nouveaux personnages, comme la présidente du BDE, qui vont mettre en perspective sa vie à l'académie.
Le jeune héros qui jusque là se laissait plus ou moins porter par le vent va décider de prendre son destin en main.

Ce tome m'a vraiment plu car il va plus loin dans la quête de soi. On sent que c'est le début de quelque chose. Si le 1er tome était un tome de présentation, cet opus rentre dans le vif du sujet.
A moi le tome 03!!!
 

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Ce tome est je crois l'un des meilleurs de la série. Quelle puissance narrative!

2 histoires se déroulent en parallèle tout en s'entrecroisent. La mangaka manie à merveille les intrigues et le déroulement des chapitres.

D'un côté on a Niji et Gaku qui débutent vraiment leur histoire d'amour. Mais cela est difficile quand on connaît le passé de la jeune fille. Niji est divisée entre sa peur et son envie d'être. Comment être une femme lorsque c'est cela même qui est la cause de votre plus gros traumatisme? Kotomi Aoki ne donne pas de réponse mais décrit avec une justesse folle l'ambivalence des sentiments des femmes victimes de violences ou d'agressions.
Gaku veut bien faire et se retient mais pourra t'il retenir ses pulsions? A priori oui car c'est un jeune homme sensible et sensé mais parfois les envies deviennent des ennemies...
Là encore la mangaka évoque avec justesse la vie de l'autre, de celui qui n'a pas été agressé mais qui vient après. Celui qu'on aime mais que l'on ne peut pas toucher car on a trop mal. Le corps se souvient...

En parallèle on assiste à la descente en enfer de Hiyori. Je souffre tellement pour lui. Il s'inflige des souffrances alors qu'il n'a pas fauté. Son amour a sens unique est destructeur et le jeune homme s'autodetrui via un professeur toxique.

Gaku et le prof sont les points d'entremelement des histoires. Ils sont l'amour et le destructeur des deux autres protagonistes.

J'ai retenu mon souffle de la 1ère à la dernière page...
 
 

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  Lorsque j'ai choisi ce manga je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. D'habitude je ne suis pas trop cuisine en manga. Mais le côté tout mignon m'a donné envie de tenter ma chance. Et je dois dire que je ne suis pas déçue.

Ce manga est résolument moderne de part ses sujets et ses personnages. La question des méfaits des réseaux sociaux ou youtube est abordée avec intelligence. La mangaka parle des bons et des mauvais côtés. Rien de moralisateur. J'approuve. Soit la mangaka est parfois un peu trop optimiste sur le milieu mais ce n'est pas grave. Elle montre parfaitement le besoin impérieux de reconnaissance qui peu naître en nous, mais aussi la pression des entreprises sur les youtubeurs.

Les personnages sont attachants. Karine est pleine de vie et de positif (voir trop ça peut être fatiguant lol ). Elle se bat pour ce qu'elle aime et pour ses rêves. Son histoire est triste mais on sent bien qu'elle prend ces événements pour la rendre plus forte et déterminée.
Son acolyte est son opposé et pourtant il se fait happer par la jeune demoiselle. J'ai hâte d'en découvrir plus sur lui.

"#Cooking Karine" est une jolie histoire qui recèle de questionnements d'actualité. Et petit bonus il y a des recettes 🙂.

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 J'ai été très déçue par ce manga qui est pour moi juste une accumulation de poses subjectives et de fan service...

Je n'ai même pas encore vraiment trouvé d'intrigue à proprement parlé.
Ce qui est dommage car le graphisme est sympa et classique. Agréable à lire.

Le tome 2 sera décisif sur ma lecture où non de la série.

Si vous avez compris l'intrigue principale (en dehors de la rivalité avec l autre résidence et la directrice de la résidence) éclairez moi 😉

 

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Quel bonheur de retrouver dans une si belle édition l'univers de Sailor Moon.
Sailor Moon c'est toute ma jeunesse, de heures devant l'animé puis la découverte du manga papier. Une petite madeleine de Proust.

Je veux tout d'abord souligner la qualité de l'édition proposée par Pika. Elle est sublime, parfaitement dans l'état d'esprit de la saga.

L'histoire ont la connaît (pour nous les boomers lol), les plus jeunes vont sûrement la découvrir et j'adore cette idée.
Ce premier tome pose peu de base pour l'univers mais met l'accent sur les personnages.

J'ai trouve quelques points de traduction que j'ai trouvé maladroits, à contrario merci d'avoir repris les prénoms originaux 🙏.

C'est avec plaisir en tout cas que j'ai retrouvé les héroïnes et mes coups de gueule contre Usagi.

Certaines choses sont vraiment marrantes et décalées mais c'est aussi ça le charme de ces sagas. Exemple : Usagi qui ne reconnaît pas le prince quand il n'a pas son masque... Bref le même principe que superman et ses lunettes.

Un petit moment de bonheur qui donne envie de s'acheter pleins de goodies !!!!!

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Mon avis est assez mitigé pour ce premier tome 😕. Je trouve que l'idée de base de la chasse aux sorcières est plutôt intéressante, j'ai été intriguée quand j'ai compris l'un des rebondissements principaux mais mis à part ça.... hummm je ne suis pas convaincue. 😔

Le principal point négatif est que l'histoire est assez brouillon. Il m'a fallut un temps fou pour comprend les intentions des personnages et qui ils sont. C'est tellement confus que part moment on n'est même pas sur de comprendre ce que l'auteur veut nous faire dire ... 🤯
Perso, il a fallut que je relise plusieurs fois 1 passage en particulier pour être sûre de bien le comprendre...
Ce qui rend l'histoire si brouillonne est principalement le graphisme car au final le fil narratif est plutôt bon.
Certaines cases sont totalement incompréhensibles, malheureusement elles sont au coeur de l'action.

Malgré tout les personnages sont assez intrigants et me donnent envie de lire le second tome afin de savoir si je continuerai la série ou non 🤔.