Leonora Kean, Tome 1 : Chasseuse d'âmes de Cassandra O’Donnell chez Pygmalion


Vivre, quand on a seize ans, au sein d'un clan de sorcières sociopathes n'est pas facile tous les jours, moi, je vous le dis. Entre les cours de sortilèges, de potions et de magie élémentaire des Vikaris, je suis au bout du rouleau. Alors, si en plus, on commence à ramasser les cadavres dans tous les coins, je sens que je ne vais pas tarder à provoquer un massacre. Parce qu'on peut dire ce qu'on veut : la patience, chez nous, n'est décidément pas un trait de famille...



Auteur : Cassandra O'Donnell
Editeur : Pygmalion
Parution : 27 mars 2019


J’ai adoré la saga Rebecca Kean et aime beaucoup les romans jeunesse de Cassandra O’Donnell, je ne pouvais donc pas passer à côté de ce spin-off. De plus Léo est l’un de mes personnages préférés de la série originelle. Bref, lorsque Pygmalion m’a proposé de lire « Chasseuse d’âmes » je ne pouvais pas refuser.


L’univers développé par Cassandra O’Donnell est toujours aussi intéressant. Les différents peuples sont à nouveau approfondis, ce qui est un vrai plus. Il complète les connaissances que le lecteur a pu acquérir tout au long de sa lecture de Rebecca Kean.

Ici ce sont principalement les vikaris qui sont mises en avant. On comprend mieux avec ce tome certaines réflexions de Rebecca dans la saga éponyme. Les vikaris sont un peuple froid et sans pitié. Elles sont intransigeantes et n’aiment pas les autres peuples. J’avoue… Je les ai détesté dès leurs premières apparitions. De plus les jeunes vikaris m’ont fait penser aux jeunes filles hautaines et harceleuses que l’on peut rencontrer au lycée ou au collègue. Le type de fille que je déteste totalement !

La seconde partie est centrée sur les vampires et je dois dire que j’ai adoré le jeu de cour que l’auteur a développé dans cette partie. On retrouve dans l’univers de Cassandra O’Donnell certaines composantes du très bon jeu de rôle vampire : Mascarade. Là encore, l’auteur nous offre une description fine et en profondeur de ce peuple.

L’intrigue est bonne et dans la lignée des classiques de la bit-lit. Toutefois, j’ai malheureusement trouvé que les rebondissements étaient prévisibles. Attention cela ne gâche rien à l’histoire car on se fait totalement entraîner dans cette dernière et ce surtout grâce aux personnages secondaires.

Léo est une ado dans toute sa splendeur : attachiante, irréfléchie parfois, mature à d’autres moments, passant du rire au larmes, sure d’elle puis dans le doute… Vous me direz cela peut s’appliquer aussi aux adultes… Bref, Léo est fougueuse et impulsive. Et bien que parfois, on a juste envie de lui faire la morale, voir de lui mettre une petite baffe derrière la tête, elle reste notre petite Léo.

Les personnages secondaires sont bien approfondis et c’est un réel plaisir. Je dois même avouer que j’ai pris plus de plaisir à découvrir certains personnages secondaires que Léo. Certains sont des petites perles.

Pour conclure je dirai que ce premier tome du spin-off de Rebecca Kean est sympa mais ne m’a pas emballé plus que cela. Je lirai le second tome, principalement pour les personnages secondaires et parce que je sais que l’auteur peut me surprendre à tout moment. Je pense aussi que je manque d’enthousiasme pour ce roman car je suis plus ou moins sortie de ma période bit-lit. Les ficelles trop marquées de cette catégorie de roman ne me surprennent plus et n’arrive pas à émoustiller mon cerveau de lectrice, et ce malgré l’univers juste génial de Cassandra O’Donnell.