Il était une fangirl tome 3 - Rosie et la bête de Ashley Poston chez Lumen

Une rose en cache parfois une autre... et gare aux épines !

Les livres Starfield, vous connaissez ? Rien de moins que la saga de science-fiction la plus géniale de tous les temps ! Et il n'y a pas plus fan que Rosie Thorne – même si, à la mort de sa mère, elle et son père ont dû vendre leur précieuse collection pour parvenir à joindre les deux bouts. Alors quand elle met la main sur un exemplaire original très rare – inespéré ! – et le détruit par accident – la bourde du siècle ! –, son chemin croise celui de Vance Reigns, l'enfant terrible de Hollywood.

Or l'acteur à la réputation sulfureuse a récemment été éclaboussé par un nouveau scandale. Résultat ? Contraint de faire profil bas, il est envoyé – exilé, plutôt – dans une petite ville au milieu de nulle part, où il passe son temps à broyer du noir et à s'ennuyer ferme jusqu'au jour où il tombe sur... Rosie ! Le problème, c'est que les deux jeunes gens, forcés de se côtoyer jour après jour, se prennent illico en grippe. À moins que... 

Auteur:  Ashley Poston

Editeur: Lumen

Parution: 10 mars 2022



Je dois avouer que dès le premier tome de cette série je suis tombée sous le charme. J’avais beaucoup aimé le premier, un peu moins le second, quoi que… J’attendais donc ce 3ème opus avec impatience. Et je n’ai pas été déçue. SPOILER ALERT : ce tome 3 est mon préféré !

J’ai adoré retrouver l’univers et les citations autour de Starfield. C’est dingue comme on rentre vite dans l’univers, qui est lui-même dans un univers. Je visualisais parfaitement tous les personnages de la série. On se sent geek et c’est un réel bonheur. L’auteur a réussi en 3 tomes à nous faire rentrer dans la petite famille de la saga Starfield.

Rosie est une jeune fille très attachante. Dès les premières pages on sait que l’on va devenir amie. Rosie c’est un peu vous, moi, enfin je parle surtout pour moi… Elle est maladroite, déterminée, avec des valeurs. Tout ce que j’aime. L’histoire de Rosie est triste mais à aucun moment elle ne sert d’excuse à quoi que ce soit. La jeune fille a réussi à en ressortir encore plus forte. Je la respecte énormément pour cela.

Vance est… Ok à craquer mais bon sang ce qu’il peut être agaçant. Quoi que… Là encore l’auteur nous propose un personnage complexe. Ni tout noir, ni tout blanc. Il se rapproche plus de l’ado en pleine crise que du bad boy. Oui, il a fait n’importe quoi à plusieurs reprises. Mais je dois avouer que lorsque j’ai fait un topo sur sa vie, je me suis dit que je comprenais totalement ses « écarts ». Vance est une star, soit, mais il n’a jamais connu que cela. On lui a fait porter sur ses épaules d’enfant bien trop de choses. Ceci étant dit, cela n’excuse en rien son comportement avec Rosie. Si dans un premier temps la méfiance est de rigueur, une fois la jeune fille présentée, il aurait pu y mettre de la bonne volonté. Mais en même temps, ses attitudes sont tellement jubilatoires, qu’on lui pardonne un peu ses mesquineries. Et la dernière scène au lycée……….. Mon cœur fond !

Clairement, dès leur 1ere rencontre on sait que nos deux héros sont faits pour être ensemble. Ils sont terriblement mignons ! On savoure chaque passage où ils se rapprochent. Certains sont vraiment beaux. Les passages sur la lecture sont tellement attendrissants. Ce roman, malgré un background assez sombre est totalement feelgood. Les petits tracas sont résolus avec bonne humeur et bonne volonté, de quoi faire bondir de bonheur nos petits cœurs.

Dans « Rosie et la bête », l’auteur aborde la question du genre. Ici, un personnage est non genré. Iel est un beau personnage qui a toute sa place dans ce roman. En parallèle de la romance principale, nous retrouvons le combat de Iel. Iel souhaite être élu Lord de l’année. Iel fait son possible pour faire accepter sa candidature et être reconnu en tant que Iel. J’ai aimé suivre son aventure et ses espoirs. Iel est un personne avec beaucoup d’humour et de recul sur le monde. Utopiste parfois, mais iel a tellement raison.

C’est avec un petit pincement au cœur que j’ai quitté ces personnages. Je m’y sentais bien moi dans ce monde, surtout dans cette bibliothèque. Certains reprocheront peut-être à l’auteur de ne pas « militer » plus dans ses romans sur les sujets de l’homosexualité, de la bisexualité et du genre. Soit elle ne fait qu’effleurer ces thématiques et montre des personnages uniquement épanouis. Mais je trouve, personnellement, que c’est une belle initiative. Ces romans peuvent être un premier pas pour les lecteurs dans ces questionnements, ils peuvent aussi être un soleil dans leur vie. Nom de l’auteur montre que la différence n’est pas seulement un fardeau. Que l’on peut la vivre sereinement. 


PS: Les références à la POP culture sont un vrai bonheur!