After we fell (After chapitre 3)

Je n’attendais rien de particulier de ce film. Je n’avais pas particulièrement aimé le premier. J’avais même franchement détesté le second. Mais voilà, la saga « After » il faut le voir au moins une fois (la lire… étant au-dessus de mes forces. J’ai lu les deux premiers puis je ne sais pas… La magie n’a pas opéré).

Ce 3ème opus est lent et mou. Ce qui est bien dommage car je pense qu’il y avait matière à faire. Par exemple approfondir les questionnements sur les relations à distance et les choix que l’on fait pour soi ou pour le couple / l’autre. Ici à part le couple qui se dispute sur le sujet, sans réel argument car au final ils ne se sont juste pas parlé, rien ne ressort. Et personnellement je trouve cela dommage. Le scénariste aurait aussi pu travailler sur le manque de communication dans le couple. On a ici deux spécimens parfaits pour développer une réflexion autour du sujet. Mais non. On préfère les faire s’engueuler puis pourquoi pas faire l’amour pour se réconcilié ou rendre jaloux et pleurer dans son coin. Aucun intérêt.

Alors que tout le film se traine et que sincèrement à plusieurs reprises j’ai eu envie de couper la vidéo, les dernières minutes sont une bombe. Je me doute que ce passage est là pour amener le 4ème film, mais bon… Pourquoi ne pas intégrer un peu plus de choses en amont. Là, la bombe est lâchée et plus rien. C’est frustrant mais pas dans le bon sens. On se dit qu’on aurait juste pu regarder les 10 dernières minutes et c’était bon on passait au 4.

Un des points positif du film est que malgré le fait qu’Hardin soit un s***, on arrive à plusieurs moment à souffrir avec lui. Attention cela ne tient pas au charisme inexistant de l’acteur et donc du personnage par ricochet. Cela est dû à l’empathie que l’on peut développer pour Hardin de manière générale car si sincèrement j’ai hurlé mille fois sur ses différents comportements, on peut sentir (par miracle) que ses réactions proviennent de souffrances. Alors, attention rien n’est pardonnable, mais on peut comprendre, voir avoir mal avec, mais rien de plus. Hardin est un homme Mauvais qui ne mérite pas que l’on s’attarde sur lui quel que soit son passé. On choisit qui l’on est. On affronte nos démons. Ce qu’il essaie de faire soit mais il ne se donne pas les moyens. Hardin aime la facilité. Et je pense que c’est le plus gros reproche que je peux lui faire.

Un autre point positif est qu’il n’y a pas « trop » de scènes de sexe. Elles sont plus ou moins gratuites et comme toujours servent de réconciliateur  ou de doudou (le sexe doudou in concept made in Evey. Dites-moi si vous souhaitez que je développe mon concept pour vous). Toutefois, un énorme point noir vient assombrir ce petit point positif : le manque total d’alchimie entre les acteurs ! On sent que Josephine Langford fait des efforts mais ce n’est pas convainquant. Il n’y a pas d’étincelle, de « wahou  effect ».

Le dernier point positif que j’ai trouvé au film (mais bon là c’est vraiment perso et en rapport avec mes passions) ce sont les architectures. OMG les maisons, hôtels, etc, sont justes sublimes. D’autant plus qu’ils sont mis en valeur par les prises de vue et les jeux de lumières. Du régal pour les yeux.

Bref pour faire simple. Ce film ne restera pas dans mes annales. Le manque d’alchimie entre les personnages principaux, le rythme lent et l’absence d’intrigue plombent totalement le film pour en faire un navet regardable si vraiment on n’a rien d’autre à faire où juste parce que l’on souhaite voir l’intégralité de la saga.