Hello!!!
Voici le dernier récap' manga du blog. Après sondage, il s'avère que vous aimé avoir une chronique format blog aussi pour les mangas. Ils vont donc retrouver une "vrai" place ici.
Je dois dire que j'en suis assez contente car les mangas sont une grande partie de moi, tout comme les romans ou les films/séries. Je trouve donc logique qu'ils aient une belle place.
Vous aurez donc je pense quasiement toutes les semaines au moins 4 ou 5 articles sur le blog. N'hésitez pas à passer tous les jours ;).
Aller, c'est parti pour le dernier récap' manga.
Voici un tome vraiment palpitant. Je pense que c’est mon préféré de la série pour le moment. La fin est magistrale et ouvre les hostilités. Je suis conquise !
La première partie de ce volume met en avant le passé de Moran. Le mangaka nous fait faire des aller/retour dans le passé du militaire. J’aime ce personnage depuis le début. Il est entier et son histoire m’intriguait. William ne choisit pas au hasard les personnes auxquelles il s’attache. Moran devait donc être particulier. Et je ne m’étais pas trompée.
Dans ce tome, Ryosuke Takeuchi créé une tension autour de notre peur que Moran dévie du plan établi par William. Cette peur est constante et comme on ne connait pas le plan, on s’imagine que telle ou telle action peut être un faux pas. On est sous tension. On est pris dans l’histoire. Par moment, j’ai même eu envie que Moran laisse son besoin de vengeance prendre le dessus ; lorsque l’on connait l’histoire dans son intégralité, on a, nous aussi, envie de voir couler le sang de bourreaux (attention ceci n’est pas une incitation à la violence 😊 ). La narration est intense, les rebondissements rythment le tout avec efficacité.
Cette première partie est une belle leçon d’histoire et de géopolitique. Des concepts de « gestions de la paix » sont exposés, on peut voir les rouages se cachant derrière des décisions politiques, leurs causes mais aussi leurs effets sur différentes sphères. C’est très intéressant. A nouveau la question de la légitimité de tuer pour la cause que l’on défend est posée. Mais cette fois, elle n’est pas seulement évoquée, le mangaka nous donne un début de réponse. Philosophique, intelligent, … Je suis amoureuse.
La seconde partie nous fait suivre le quotidien de Sherlock. On découvre dans ce tome un personnage plus sombre que ce que l’on avait pu voir jusque-là. On retrouve le « mythe » avec ses addictions et ses obsessions.
J’aime le fait que l’auteur nous montre que cette
descente aux enfers est progressive, mais aussi que l’intervention d’un
élément fasse totalement basculer l’état d’esprit du détective. Holmes
est ambivalent, à fleur de peau, en besoin constant de stimuli
intellectuels. Sans tout cela, il meurt… J’aime les personnages
passionnés, Sherlock, ce Sherlock fait écho en moi. Je ne suis pas prête
de lâcher la saga.
Dans ce tome, Ryosuke Takeuchi donne donc de la
profondeur et du corps à plusieurs personnages secondaires très
importants. On s’enfonce un peu plus dans l’univers du manga. On se
laisse prendre au piège de la noirceur de l’Angleterre victorienne, des
idéaux d’égalités sociales et de personnages ambivalents.
Personnellement j’ai vécu ce tome comme un personnage à part entière qui
se trouvait dans chaque case auprès des protagonistes. Quelle
sensation.
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Je pensais avoir été tout particulièrement touchée et frappé par le tome 1... Bilan, je suis à terre après avoir lu ce second opus.
Cette fois, l'on découvre la vie de Makoto en parallèle de l'histoire de Michi.
Étant une femme, je n'avais pas (sincèrement) la moindre idée de ce que pouvait ressentir ou vivre un homme à qui on impose l'abstinence. Au final, on retrouve les mêmes mécanismes que pour la femme, manque de confiance en soi, peur de mal faire, peur de l'autre, se sentir déviant,... Naïvement, pour moi, les hommes n'avait pas le même niveau de souffrance qu'une femme. Mille merci à Haru Haruno de m'avoir ouvert les yeux.
Ce constat fait mal, tellement mal...
Makoto est patient, facilite au maximum la vie de sa femme pour qu'elle puisse se donner à 100% dans sa carrière. D'ailleurs il le dit lui même c'est pour ce caractère de guerrière qu'il a choisi son épouse. Mais au final il se retrouve à être "la bonne à tout faire" pour qui on n'a même pas de considération. Makoto devient sa mère a qui il en a tellement voulu de ne pas s'affirmer.
Dans ce tome, la scène qui m'a fait le plus mal est celle où sa compagne retourne la situation. Makoto est désarmé. Est-il le "méchant qui ne comprend et ne soutient pas sa femme"?
Je me demande comme va t-il se relever de cet événement.
Michi, elle, va du désespoir à l'espoir. Yo change... Mais y t-il une raison?
J'ai aimé en apprendre plus sur Yo, car au final lui aussi souffre. Ce tome l'humanise.
Michi et Makoto se rapprochent, une amitié basée sur la compréhension s'installe. Pourtant la peur de décevoir l'autre est là. Amitié ou plus? J'ai hate de découvrir la suite
Ce second tome fait mal. Mal car on s'est prit d'affection pour les personnages et que les voir souffrir est difficile.
Ce tome remet en perspective les 2 couples. On comprend plus ou moins chaque parti. En tout cas nos cœur battent en rythme avec eux.
SPOILER SURLIGNER POUR LIRE :
Yô
trompe Michi, c'est une chose. Je pense que dans une dynamique de
couple comme la leur cela doit arriver régulièrement. Pourtant on sent
que Yô a un attachement particulier avec sa femme. On comprend qu'en
fait le soucis est que Yô voit maintenant Michi comme un membre de sa
famille asexué. Elle n'est plus l'objet de ses désirs. Elle est un
doudou... Un couple si il n'est pas en accord sur ce point ne peut
fonctionner. Kamome Shirahama nous le montre parfaitement. Les couples
platoniques existent mais il faut que tout le monde soit sur la même
longueur d'onde.
Le désir soudain et le passage à l'acte de Yô
montrent bien qu'il a toujours des envies. Cela appuie ce que je dis
précédemment. Yô s'en veut, mais pourquoi? J'ai hâte de voir comment la
mangaka va développer les sentiments de Yô. J'espère aussi en apprendre plus sur le personnage de Michima qui me semble tout particulièrement intéressant et soulève de nouvelles questions comme l'adultère, le coup d'un soir, etc...
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Je dois avouer que je ne sais pas trop quoi écrire dans cette chronique...
Le manga est sympa mais sans plus. Le truc c'est que j'ai un peu de mal à mettre le doigt sur vraiment ce que j'ai aimé ou pas.
Je pense que ce qui m'a le plus perturbée est la narration. Je la trouve brouillonne. On a du mal à suivre où veut en venir la mangaka. Elle lance dans le tome des sujets mais au final aucune réflexion derrière. Rien n'est développé. On ne reste même pas en surface. C'est juste qu'il n'y a aucun développement. Par exemple, l'homosexualité est présente mais rien... On sait que le personnage est gay mais il n'y a pas de mise en situation précise.
J'espère que tout cela sera développé dans les tomes à venir.
Un autre gros point négatif, à mes yeux, est que je n'ai pas réussi à m attacher à un seul des personnages. Je les trouve plutôt désagréable, mou ou trop.
Také est à baffer. Oui il est très malade et cela complique énormément sa vie et celle de son entourage. Oui les autres n'ont pas toujours été très gentil avec lui. Toutefois, le jeune homme est irrité en permanence, il s'en prend à tout le monde, n'aime personne, ne cherche même pas à connaître les autres qui lui tendent la main. Soit on peut comprendre et on sent un mini changement de cap vers la fin du tome mais Také reste insupportable. Ses comportements avec Umeko sont intolérables. Cette dernière est molle... C'en est affligeant. Elle supporte sous couvert de l'excuse de la maladie des humiliations inimaginables. Maachan n'est pas assez développé pour vraiment en parler. Il a juste l'air extrêmement gentil... Voir trop.
Inari Yûko nous propose un 1er tome confus de par le nombre de sujets sous jacent (homosexualité, loyauté en amitié, que peut-on accepter par amitié, la maladie, la maladie et l'entourage, la sociabilité,...) et le triangle (pentagone?) amoureux qui se dessine. Les personnages secondaires semblent jouer un rôle important et pourtant ils sont entourés d'un mystère mal gérer. A la fin de ce premier tome on est dans un flou total sur les intentions de l'auteur.
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Je dois dire que ce tome m'a tout particulièrement touché car il a fait écho en moi.
La toile blanche, la fuite en avant, le dénis, sauver les apparences,... Cela m'a douloureusement rappeler ma dernière année aux Beaux-arts.
On sent qu'Akiko Higashimura a vécu tout ces moments. Elle les raconte avec justesse et intensité. On sent son propre regard sur ce passé difficile. Au delà du miroir, j'ai eu mal pour elle car on sent la souffrance du personnage mais aussi de l'auteur. Les regrets...
D'ailleurs le trait se fait plus épais et plus sombre pour les scènes pesantes.
Akiko nous parle aussi de la vie étudiante. Si cela peut sembler génial d'être indépendant et de partir de chez ses parents, il y a un autre revers à la médaille et il n'est pas aussi joyeux que l'on pourrait le croire. Solitude, organisation, argent,...
On en apprend plus aussi sur le maître. Personnage tellement attachant. On découvre certaines de ses zones d'ombres, son envie de voir réussir les élèves qu'ils considèrent comme "à sauver". Il ne baisse pas les bras. On dirait qu'avec eux, il prend sa revanche sur la vie et l'art.
J'aime sincèrement ce personnage de tout mon cœur.
Ce tome est amer mais beau. On a envie de connaître la suite de l'histoire même si on sait déjà que les larmes couleront...
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A chaque tome je me dis... "c'est le meilleur", "j'ai pris une claque". Et puis, je lis le tome d'après et là nouvelle claque.
"Corps solitaires" est une saga fantastique qui permet d'ouvrir son esprit sur les relations humaines et la "morale".
Ce tome nous permet de découvrir la femme de Makoto et de "comprendre" comment le couple fonctionne. Si dans un 1er temps elle répond exactement à ce que l'on attendait d'elle, rapidement on découvre que là encore les choses sont bien plus complexe. La jeune femme devient "humaine" à nos yeux et au final on a aussi mal pour elle...
J'ai aime que ce tome parle du rapport entre le corps et la tête lors des rapports sexuels. Faire l'amour peut être mécanique mais on voit aussi, ici, l'importance du mental.
On a envie de soutenir le couple central, de lui dire que oui c'est immoral, mais qu'on s'en fiche car le bonheur passe avant les états d'âme de la société, et en même temps... On se met à la place d'eux, de leur conjoints, et ça fait mal.
J'aime que ce manga nous fasse réfléchir sur la morale. Comment on la définie et la perçoit. Comment elle change d'un pays à l'autre. D'un individu à l'autre.
"Corps solitaires " est un manga fort qui fait réfléchir sur les relations amoureuses, humaines mais aussi sur l'essentialite de regarder le monde de manière globale.
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Cette saga est toujours aussi douce et au rythme de la "vrai" vie. Malheureusement, je trouve ce tome un peu trop mou. L'histoire avance mais on a l'impression de faire un peu de sur place.
Le thème de ce tome est le quotidien et la routine dans la vie de couple. J'ai vraiment aimé que la mangaka mette en avant qu'un petit détail puisse rendre fou l'autre. On se cristallise sur ce détail et il devient le symbole de tout ce que l'on peut reprocher à l'autre. Il est aussi le prétexte de la dispute, de la rupture. L'illustration que fait la mangaka est tellement juste.
Ce tome permettra, je l'espère, au lecteur de voir les mécanismes de défenses que l'on a quand on a peur du couple, de l'engagement, etc...
Il est aussi question du temps de travail et de l'investissement que l'on met dans ce dernier au détriment de l'autre. Il est question de priorités, priorisation.
Encore une fois ce tome montre avec justesse le quotidien du couple. Rien n'est tout rose. C'est compliqué. Ça se construit. J'aime ça.
Le graphisme est toujours aussi doux, précis, intimiste. Il convient parfaitement aux propos de l'auteur.
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La première partie du manga est la résolution de l'énigme du précédent. Nos deux héros s'affrontent dans la résolution d'une enquête et c'est palpitant. Petit avantage à Moriarty, ce qui n'est pas pour me déplaire même si j'adore Sherlock. On sent que William est moins fougueux, plus posé et donc a des réflexions parfois plus fines. Il a l'air d'avoir compris le fonctionnement de Sherlock et ça, ça fait peur et c'est en même temps impressionnant.
La seconde partie nous emmène dans une intrigue de cours et ça j'adore. On découvre le frère de Sherlock. Je dois avouer que j'ai du mal à le cerner mais qu'instinctivement je ne l'aime pas. Mycroft est aussi présent dans les romans, mais n'y a pas spécialement de "caractère".
Un autre personnage fait son apparition et je dois dire que je l'aime déjà mais reste sur mes gardes: Madame Adler. Elle semble parfaitement coller au personnage imaginé par Conan Doyle. A voir si elle mettra en échec Sherlock et quelles vont être les réactions de la famille Moriarty.
Ce tome est succulent, les nouveaux personnages forts. Cette série m'emporte à chaque tome. Du bonheur à l'état pur.
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Comment ne pas aimer ce tome lorsque l'on adore Tris... Ce 4eme opus suit principalement les actions de cette petite fille si singulière. On apprend son passé et surtout ce qui a fait les bases de son caractère.
Tris ne transige pas, elle a sa vision de la magie et ne souhaite pas être un "mouton" qui cherche a en savoir toujours plus sans réelle raison. Tris veut faire sa magie. Cette dernière est bienveillante, douce et énergique. Tris veut une magie enchanteresse, qui fait du bien au cœur et à l'âme. Mais voilà, la vie va lui montrer que les choses ne sont pas si simple et que malgré des intentions nobles il faut parfois dévier de ses principes.
J'ai littéralement adore les sorts de Tris et sa manière de résoudre les problèmes. J'aime que le mangaka mette en avant qu'il y a souvent plusieurs solutions à un problème. Qu'il ne faut pas être fermé.
Le mangaka parle aussi de l'importante des maîtres et des adultes dans la construction des enfants. C'est fait avec finesse. Au second plan. Mais c'est essentiel.
On en apprend toujours plus sur le monde magique de l'Atelier. L'élitisme des sorciers en prend un coup et c'est très bien. On peut facilement transposer ces passages à notre réalité. A nouveau la frontière entre le bien et le mal est mise à mal. A quel moment doit-on placer le curseur de ce qui est acceptable ou non...
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Ça y est, on sait comment... Et rien que ça, c'est un choc. Je pense que vous allez devoir me ramasser à la petite cuillère après le tome 05, l'ultime tome.
Cet opus est très touchant car on se rend compte qu'Akiko est essentiel au professeur. On s'en doutait, mais là on le vit. Le professeur est une personne que j'aurais adoré rencontrer. Je pense que nous nous serions bien entendu. J'aime les personnes entière, fière et en même temps qui prennent soins des autres dans l'ombre. Il me fait énormément penser au Sensei de ma fille au Judo. Sans les coups de bambou 😁.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu autant d'affection pour un personnage de manga.
Akiko est aussi très touchante. Ce tome est intimiste, plus que les précédents je trouve. Sa peur de ne pas voir le regard triste du professeur, ne pas le décevoir quitte à mentir en partie ou ne pas répondre au téléphone. L'auteure le dit elle même, ce n'est pas courageux, mais elle n'a pas su faire autrement. Elle a prit beaucoup de recul par rapport à son passé. Elle est resiliente.
Ce tome est aussi très intéressant du point de vue technique car la mangaka nous plonge au cœur de son métier. On apprend des choses sur le matériel, le passage de Bouquet à Cookie Mag, la manière (qui semble universelle) de travailler des mangakas (deadline qui provoque des nuits blanches), ...
Et on voit la maman de "Nana" 🥰.
J'ai hâte de lire le dernier tome et en même temps je n'ai pas envie de la lire... Car une fois que je l'aurais lu, ce sera gravé dans le marbre... Ce sera réel. On le sait dès le début mais tel un enfant, je fuis une réalité que je ne veux pas voir.
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Voici un tome vraiment très sympa qui met le smile. Les filles se révèlent enfin toutes et on ne peut que les aimer. Enfin.
La narration un chapitre / une fille est vraiment intéressante car elle permet de se concentrer sur une et de voir toutes ses réactions, sa façon individuelle de voir les choses. Elles ne sont plus un groupe maintenant, elles sont uniques. Ce switch est vraiment important. Pour moi, c'est un tournant dans la série.
Voir une même situation avec des regards différents donne toujours une vision globale des scènes.
J'ai aimé découvrir le père des filles. Il est encore plus arrogant que je ne l'imaginais, mais le pire je crois c'est qu'il ne croit pas en ses filles... Il n'a pas confiance en elles et leurs capacités et ça c'est terrible pour un enfant... J'ai aussi déteste qu'il essaie d'acheter les filles. On voit qu'au final il ne les connaît pas...
Ce tome est rafraîchissant et, à mes yeux, un moment pivot dans la narration. Maintenant elles ne sont plus seulement 5, mais uniques.
J'ai hâte de lire la suite même si le nombre de tome me laisse perplexe sur la qualité constante de la série. Affaire à suivre.
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J'AI LITTÉRALEMENT ADORE CE TOME!!!!
Les filles deviennent vraiment des "entités" uniques. Elles se dévoilent telles qu'elles sont.
J'ai aime découvrir la tendresse qu'elles ont envers leur grand-père et la réaction de Fû face à des situations qu'il ne connaissait pas.
Ce tome est dynamique et tendre en même temps. J'adhère à 100%.